Journées d’études du jeudi 18 novembre 2021 au vendredi 19 novembre 2021 à 9h00, en Sorbonne
Texts from one writing space to another
Le texte d’un espace d’écriture à l’autre
Florence Albert & Chloé Ragazzoli
Les journées ESPACES D’ECRITURE porteront sur la fabrique du produit écrit et de son déploiement dans l’espace, notamment lors du passage d’un espace graphique à un autre (du manuscrit cursif à la surface pariétale hiéroglyphique par exemple). Posant une nouvelle série de questions sur la scripturalité égyptienne, elle prend le relais des premières journées d’étude sur les « Registres graphiques », qui visaient notamment à recenser les valeurs sémiotiques associées à l’apparence des différents scripts employés, selon leur contexte, qui participent pleinement à la signification d’un texte et à sa réception, au-delà du seul contenu linguistique. En utilisant ce premier socle, la réflexion s’oriente en 2021 vers les procédures et les pratiques d’accommodation du produit écrit, en particulier dans l’espace, notamment dans les cas de la circulation d’une même matière textuelle, d’un registre graphique à un autre, d’un espace écrit à un autre, au travers, là encore, d’un éventail de cas pratiques – papyrus mythologiques ; récits historiques monumentalisés, hymnisés et poétisés ; livres funéraires et rituels « pariétaux », etc. – dont l’étude permettra d’asseoir une démarche théorique. Les participants sont donc invités à traiter ces questions à travers leur(s) corpus d’études.
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Cycle de conférences du professeur Stefan Pfeiffer, titulaire de la chaire d’Histoire Ancienne de l’université Martin-Luther Halle-Wittenberg.
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LA BASE DE DONNÉES NARMER (www.narmer.org)
a été mise à jour et comprend désormais, en plus de Narmer, toutes les inscriptions royales connues attribuées à la Dynastie 0, y compris Iry-Hor, Ka et Scorpion II.
Colloque international: "Mariette, deux siècles après"
L'étude des hiéroglyphes égyptiens comme éloge de la nuance, de la complexité et de notre humanité
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Colloque international Université de Lausanne
Vendredi et samedi 10 et 11 septembre 2021,
Dans le cadre du projet de recherche mené en partenariat entre Ifao et l’Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité de l’Université de Lausanne.
"Les textes funéraires en Égypte au Ier millénaire av. n.è."
"Continuités et changements de la Troisième Période intermédiaire à la Basse Époque"
Florence Albert & Giuseppina Lenzo
Toutes les séances du colloque sont ouvertes à la participation en ligne en suivant ce lien.
Téléchargez le livret des résumés
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Exposition "Le papyrus dans tous ses états"
Plus d'infos sur https://www.college-de-france.fr
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Archéo-Nil a fêté ses 30 ans l’année dernière.
La journée anniversaire prévue en septembre 2020 aura finalement lieu le samedi 11 septembre de 9 heures à 20 heures au musée d’Archéologie Nationale à Saint-Germain-en-Laye avec conférences et ateliers. La matinée sera l’occasion pour la nouvelle génération de chercheurs qui travaillent sur la Préhistoire et le Prédynastique égyptiens de présenter leurs travaux. L’après-midi sera consacré à des ateliers dans la salle d’archéologie comparée du musée. Christine Lorre, conservatrice au MAN, a très généreusement accepté d’ouvrir les vitrines et les réserves du musée pour que nos jeunes chercheurs et chercheuses puissent vous présenter les objets les plus significatifs des périodes qui nous intéressent. Ne manquez pas ce face à face avec l’Égypte des origines ! La participation à cette journée exceptionnelle est réservée à 50 personnes, afin d'assurer la sécurité des objets et pour respecter les consignes sanitaires en vigueur. Seuls 50 tickets sont mis en vente au prix de 50 euros l’unité. Le ticket vous donne accès aux conférences, aux ateliers, ainsi qu’à la pause-café, au buffet du midi et au cocktail de fin de journée.
Réserver ici vos tickets pour la journée anniversaire Archéo-Nil
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Collège de France, Amphithéâtre Guillaume Budé, conférences les 13 et 20 octobre à 11 heures :
Mme Shirly Ben-Dor Evian, conservatrice au Musée d’Israël (Jérusalem) spécialisée en archéologie égyptienne, nous parlera des relations entre l’Égypte et le Levant dans l’Antiquité : « Egypt and the Levant : From Territorial to Cultural Empire ».
Mme Ben-Dor Evian parlera en anglais tout en utilisant des supports pédagogiques en français
(passe sanitaire et masque obligatoires).
Programme détaillé ainsi que plus d’informations à la page suivante :
https://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/guestlecturer-2021-2022.htm
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Prochaine conférence (en allemand) du département du Caire de l'Institut archéologique allemand, mardi 12.10.2021 à 18h00 (heure du Caire).
La conférence est intitulée "Le monastère de Paulos (Deir El-Bachît) à Thèbes-Ouest/Haute-Égypte - Archéologie de la vie quotidienne" et sera présentée par le Dr Ina Eichner (ÖAW). Pas d’inscription préalable.
https://dainst-org.zoom.us/j/4530620620?pwd=U3FmVGt0cTVxOTJlUW5xWTNGcXl3dz09
Meeting-ID: 453 062 0620
Kenncode: 894036
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Les voyages en Nubie et au Soudan de Louis Maurice Adolphe Linant de Bellefonds
Télécharger le document en Pdf
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Cuisiner, manger et boire dans l'antiquité
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Au Caire, une machine à hiéroglyphes reprend du service
Dans l'atelier typographique de l'Institut français d'archéologie orientale au Caire, la mécanique bien huilée de la vieille machine Foucher crache un à un des caractères de plomb frappés de signes hiéroglyphiques.
"On a réussi à la redémarrer en septembre après plusieurs réparations et l'acquisition de pièces qui étaient défaillantes", explique avec fierté Mathieu Gousse, responsable du pôle édition de l'Institut.
Le premier caractère, refondu puis réimprimé en septembre lors d'essais, a été une croix de vie égyptienne. "On a été très émus", raconte-t-il à l'AFP.
Pour les besoins du projet, l'ancien opérateur de la machine, Hossam Saad, 63 ans, a dû sortir de sa retraite. Il est désormais chargé de former de jeunes ouvriers et se réjouit de leur apprendre "à faire fonctionner des machines qui n'existent nulle part ailleurs".
"Nous sommes à un moment charnière. (...) C'est le moment où on va pouvoir transmettre les connaissances, un savoir-faire à une plus jeune génération", assure M. Gousse.
"Un grain particulier"
Au côté de la Foucher, une machine Monotype fond des caractères latins en plomb, tandis qu'un ouvrier encre des feuillets de hiéroglyphes sur une antédiluvienne presse à platine.
A l'heure où l'impression offset et le numérique règnent sur le monde de l'édition, la remise en marche, une fois par semaine, d'un atelier typographique fait figure de curiosité dans la capitale égyptienne.
Outre la dimension patrimoniale, le projet permettra à terme d'initier "un travail avec des calligraphes ou des professionnels du livre, éventuellement des artistes pour des petites impressions, à l'aide du système typographique", affirme M. Gousse.
"Le rendu est totalement différent", dit-il en précisant que le procédé permet d'obtenir "un grain particulier pour les dessins par exemple qui peut intéresser des artistes ou des calligraphes".
Par ailleurs, nombre de chercheurs sont attachés aux hiéroglyphes entièrement noirs imprimés au plomb, qui se distinguent de ceux, évidés, des publications modernes.
Fondé en 1880, l'Institut français d'archéologie orientale permet aux chercheurs d'étudier les civilisations égyptiennes à travers l'archéologie, l'histoire ou encore la philologie.
Son directeur, l'égyptologue Laurent Coulon, voit dans le projet de remise en marche de la machine à hiéroglyphes et de l'atelier typographique une façon de "conserver toute cette histoire de l'égyptologie qui s'est créée avec l'Institut et avec l'imprimerie".
La bibliothèque et ses quelque 92.000 volumes est une référence dans le monde de l'égyptologie. Aujourd'hui, le centre dirige 35 chantiers de fouille en Egypte et continue de publier les travaux de ses chercheurs.
CROSSFUNDING :
Frank Monnier, ingénieur, illustrateur, spécialiste de l'architecture en Égypte ancienne, conseiller scientifique, et membre associé au CNRS (UMR 7041-ArScAn) et à l'université de Montpellier (UMR 5140 ASM) vient de lancer un kisskissbankbank (crossfunding) pour lui permettre de reconstituer en 3D le palais de Malqatta, construit par Amenhotep III (le but de ce projet est de produire des visites virtuelles en 3D gratuites et disponibles sur internet.)
Pour que ce projet soit réalisable, toute aide et tout soutien seront les bienvenus !
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Il faut sauver le dieu Osiris
Soutenez 140 ans d’égyptologie française et 3000 ans d'histoire sous les sables !
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Téléphone : +(33) 7 77 85 54 28
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Des animaux et des Pharaons, le règne animal dans l'Égypte ancienne
• Crédits : © Musée du Louvre-Hervé Lewandowski
Avec nous pour parler des animaux en Égypte ancienne, Hélène Guichard, docteur est égyptologie et conservatrice en chef au département des Antiquités égyptiennes au Musée du Louvre. Elle a été commissaire de l’exposition Des animaux et des Pharaons, le règne animal dans l'Égypte ancienne présentée au musée du Louvre Lens en 2014.
Audio conférence sur France-Culture
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Lettres d’Egypte de Gaston Maspero, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
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Le temple d’Edfou, en Haute-Égypte, est l’un des mieux conservés parmi les temples d’époque gréco-romaine et la richesse de ses reliefs en fait une des sources fondamentales pour la connaissance de la religion égyptienne. L’édition intégrale en fut menée à bien par M. de Rochemonteix puis É. Chassinat entre 1897 et 1934, avant d’être complétée et corrigée par S. Cauville et D. Devauchelle.
Engagé pour une politique d’Open Access, l’Ifao a le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de l’ensemble des 15 volumes, en accès libre grâce au lien suivant :
https://www.ifao.egnet.net/publications/catalogue/MMAF/
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Article extrait de la Revue Web Actualité du 17/07/2020 (https://www.actualitte.com/)
Le Département de l’Isère a annoncé l’ouverture prochaine de son 11e musée départemental à Vif, au sud de Grenoble. Installé dans l’ancienne propriété familiale des Champollion, ce nouveau musée sera entièrement dédié à l’égyptologie — une première en France — et rendra hommage aux deux illustres frères, qui ont contribué à fonder ce champ d’études.
Actuellement en travaux, le musée, créé au sein du domaine Les Champollion à Vif, devrait ouvrir ses portes au premier trimestre de l’année 2021. Il viendra s’ajouter au réseau des musées du Département de l’Isère — pour le moment au nombre de 10 — et sera donc gratuit pour tous.
Le projet témoigne plus largement de l’engagement pris par le département de poursuivre l’œuvre de mémoire des deux frères Champollion — Jean-François Champollion, le célèbre égyptologue, et Jacques-Joseph Champollion-Figeac — lors de l’acquisition de la propriété familiale en 2001.
L’établissement s’articulera autour de trois axes : la complémentarité et la complicité des deux frères, leur travail de recherche et enfin leur apport à une nouvelle science : l’égyptologie.
Ainsi, dans la maison de maître, sera présentée une exposition permanente sur la vie et l’œuvre des frères Champollion. Dans les anciennes dépendances, des projets temporaires permettront de prolonger la visite et de proposer au public une offre renouvelée.
À l’extérieur, le parc champêtre et le jardin vivrier seront restitués dans l’esprit du 19e siècle. Reboisés, habillés de parterres de fleurs et d’un verger aux essences locales, ils contribueront à l’ambiance de la maison des champs qu’affectionnaient les deux frères.
Aux origines de l’égyptologie
De l’Isère jusqu’aux rives du Nil, le parcours de visite suivra pas à pas la carrière des frères Champollion. Entre espaces restitués et muséographie contemporaine, la scénographie proposera une pleine immersion au XIXe siècle. Des dépôts de musées nationaux viendront enrichir les collections du Département de l’Isère.
À travers le parcours des frères Champollion, le musée présentera les jalons fondateurs d’une nouvelle science, l’égyptologie. L’Égypte, devenue mère des civilisations, supplanta alors l’antiquité gréco-romaine, provoquant un mouvement dans les arts et un renversement des perceptions.
EGYPTE : source d’inspiration des
plus grands écrivains
Il sera possible de découvrir les décors intérieurs conservés par les descendants, mais aussi les œuvres, le mobilier, les objets d’art et les effets des frères Champollion. Parmi les objets personnels de Jean-François Champollion figurent notamment sa bible hébraïque, le bureau à gradin en acajou sur lequel il déchiffra les hiéroglyphes, la tenue égyptienne portée lors de l’expédition menée sur place ou encore des estampages de la pierre de Rosette annotés de sa main.
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Un nouvel outil de l'égyptologie :
Une première version de la base de données qui recense les objets de Coptos conservés dans divers musées, ainsi que leur bibliographie, projet porté par Vanessa Desclaux, est maintenant accessible sur le site de la MOM : https://coptos.mom.fr/
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Parution de L’Égypte et la vallée du Nil, tome 3, les époques tardives (1069-332 av. J.-C.) aux éditions PUF, un volume dédié aux époques tardives, depuis la XXIe dynastie jusqu’à la fin de la XXXe dynastie. C’est l’occasion pour son auteur, Frédéric Payraudeau, maître de conférence à Sorbonne Université (Paris), de nous présenter cette synthèse novatrice sur une période souvent méconnue. SFE : Cet ouvrage était attendu depuis longtemps ! Fr. Payraudeau : En effet, ce 3e volume de la collection Clio paraît plus de 25 ans après les précédents. C’est paradoxalement une chance, car la connaissance de ces périodes a profondément plus évolué dans les 30 dernières années que dans le siècle précédent. Aujourd’hui, elles nous paraissent moins marquées par la décadence que par des adaptations successives qui permirent à la civilisation égyptienne de perdurer un millénaire après la chute des Ramsès. La multiplication des études sur les époques tardives depuis 20 ans, notamment en Europe, a enrichi notablement l’ouvrage mais a ralenti sa rédaction, qui s’est étalée sur plus de 8 ans. La bibliographie, pourtant sélective, s’étend sur 75 pages ! SFE : Quelles ont été ces grandes avancées concernant ces périodes ? Fr. Payraudeau : Ces questions ne se posent pas de la même manière pour la Troisième Période intermédiaire et l’Époque tardive. Pour la première, la simple succession des pharaons est encore quelquefois problématique mais a beaucoup progressé depuis les travaux de Jean Yoyotte et de Kenneth Kitchen. En ce qui concerne l’Époque tardive, les connaissances historiques étaient déjà solides, mais la période a fait l’objet d’une réévaluation dans le domaine culturel notamment. L’art de ces époques est désormais apprécié à sa juste valeur par les spécialistes de l’Égypte ancienne comme par le public averti, ainsi que l’ont montré les expositions récentes au Musée Jacquemart-André et au Musée de Grenoble. Je suis d’ailleurs heureux d’avoir pu intégrer des illustrations dans ce volume, ce qui n’était pas le cas pour les ouvrages précédents. Les fouilles archéologiques concernant des vestiges de ces époques se sont aussi beaucoup développées depuis le début de ce siècle (Chapelles osiriennes de Karnak, Tanis, Bubastis, Héraklion, Héliopolis…). Cela a permis de préciser bien des points d’histoire.
SFE : Cet ouvrage élargit-il les problématiques traitées dans les premiers volumes ? Fr. Payraudeau : Oui, on n’écrit plus l’Histoire ancienne comme on le faisait il y a trente ou quarante ans. L’Égyptologie, bien que souvent taxée de conservatisme, s’est ouverte depuis longtemps à l’histoire sociale, économique et culturelle, même si la documentation a ses limites dans ces domaines. J’ai donc souhaité donner, en plus d’un panorama chronologique détaillé des XXIe à XXXe dynasties, un aperçu des connaissances et discussions sur des sujets transversaux, absents des deux premiers volumes de la collection. On trouvera ainsi des chapitres sur l’État monarchique, l’administration, l’économie, la culture et la religion des époques tardives. _______________________________________________________________________________ |
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Actualité des associations « amies »
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L’année dernière, la SFE invitait Patrice Le Guilloux à nous présenter un acteur méconnu du chantier archéologique de Pierre Montet à Tanis, l’architecte Jean-Louis Fougerousse.
À l’occasion du 140e anniversaire de la naissance de Jean-Louis Fougerousse (1879-1953), artiste peintre et architecte de la Mission Montet entre 1931 et 1939, Patrice Le Guilloux, membre de la MFFT, vient de lui consacrer un ouvrage, dans lequel il retrace sa vie, en insistant sur le travail accompli à Tanis à la lumière de nombreux documents d’archives et d’aquarelles inédits, qu’il a récemment retrouvés chez certains de ses descendants ou dans des collections privées. L’ouvrage peut être commandé en librairie en indiquant le n° ISBN 9782322122158. En attendant, de larges extraits peuvent être visionnés à cette adresse : |
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Un nouveau manuel d’histoire de l’Égypte chez Armand-Colin
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Dans la vallée du Nil, émerge au terme d’un processus culturel complexe l’un des plus anciens États territoriaux du monde, dirigé par une royauté sacrée et une administration qui se développe et évolue durant les presque 3000 ans qui séparent la Ire dynastie de la conquête romaine.
Au-delà de l’image d’une Égypte des pyramides immobile dirigée par un despote tout puissant, les recherches les plus récentes, issues de l’analyse de la documentation écrite et iconographique autant que des dernières découvertes archéologiques, amènent au contraire à peindre un tableau beaucoup plus nuancé. Du rôle essentiel de l’échelle locale aux jeux de pouvoir entre grandes familles de la Cour, de l’économie vivrière aux échanges internationaux, de l’exploitation des déserts entourant l’Égypte aux expéditions au long cours vers le Sinaï, Pount, le Soudan ou le Proche-Orient, c’est un royaume en constante évolution qui est ici dépeint. Au-delà du résumé de la trame chronologique essentielle à la compréhension de l’histoire égyptienne, l’ouvrage aborde les problématiques historiques propres à chacune de ses grandes périodes, touchant à l’histoire, mais aussi à la société et à la culture, en présentant également les débats historiographiques en cours. Extraits du manuel
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Appel à communication
Colloque Mariette, Deux siècles après
Boulogne-sur-Mer, 20-21 mai 2021
Jean-Louis Podvin (Univ. Littoral Côte d’Opale) & Didier Devauchelle (Univ. de Lille)
Auguste Mariette naît à Boulogne-sur-Mer le 11 février 1821, soit un peu plus d’un an avant que Jean-François Champollion ne redécouvre le fonctionnement du système hiéroglyphique. Il se passionne pour l’Égypte au gré de hasards familiaux et de l’achat d’un cercueil par le musée de la ville, puis abandonne son poste de professeur au collège pour un emploi subalterne au musée du Louvre à Paris. Âgé de trente ans, il part pour l’Égypte, chargé d’une mission d’achat de papyrus qu’il ne peut mener à bien et transforme en fouilles : il exhume le Serapeum de Memphis, plaçant l’égyptologie naissante dans une dynamique de chantiers de fouilles et de découvertes qui n’ont dès lors plus cessé.
Son retour provisoire en France ne lui fait pas oublier l’Égypte. Il y revient, obtient du vice-roi la possibilité de créer un Service des antiquités : placé à sa tête en tant que fonctionnaire égyptien, il multiplie les chantiers de fouilles et accumule les découvertes, qu’il s’efforce de publier. Pour les mettre en valeur sur place, il devient le directeur d’un musée ambitieux en Égypte même, qu’il faut déplacer en raison des crues du Nil. Parallèlement, il est chargé de missions de représentation, organise les pavillons égyptiens aux expositions universelles, les visites lors de l’inauguration du Canal de Suez, et participe au montage de l’opéra Aïda. Il s’éteint prématurément à 60 ans, usé par la maladie et les drames familiaux tout autant que par les déplacements, les tâches innombrables et les soucis causés par les tracasseries administratives et politiques. Deux siècles après sa naissance, nous avons souhaité consacrer à Mariette un colloque dans sa ville natale, là où il a passé la première moitié de sa vie et où il est ensuite régulièrement retourné pour se ressourcer lors de séjours périodiques en France. Ce colloque est organisé conjointement par l’Université Littoral Côte d’Opale (UR HLLI, EA 4030) et l’Université de Lille (HALMA, UMR 8164). Les thèmes privilégiés sont les suivants : - Mariette précurseur : méthodes de fouille, mode de financement public... - Mariette découvreur : sites (Serapeum)... - Mariette muséographe et vulgarisateur : création du musée de Boulak, expositions universelles de 1867, 1878, mais aussi de 1862, participation à Aïda... - Mariette protecteur des antiquités : création et direction du Service des Antiquités, mise en place d’une législation sur les antiquités... - Mariette, esprit curieux : journaliste, politique et « diplomate » … - Mariette et Boulogne : ses origines, ses retours réguliers, la visite de Saïd Pacha, les expositions, les relations avec le musée, sa mémoire dans sa ville... - La place de Mariette dans l’égyptologie… - Mariette éditeur de monuments (Karnak, Dendérah, Abydos…) - Autres thèmes en fonction des propositions faites au comité scientifique. L’accent sera mis sur les communications centrées sur le rôle de Mariette, sur des documents originaux... En prévision des demandes de financement et pour en permettre l’examen par le comité scientifique, merci de nous faire part de votre proposition pour le 30 septembre 2019 avec un titre, même provisoire, un résumé d’une dizaine de lignes, vos coordonnées et un court CV. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Comité scientifique : Luc Delvaux (Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles), Didier Devauchelle (Université de Lille, UMR 8164 HALMA), Luc Gabolde (UMR 5140 Archéologie des sociétés méditerranéennes, Montpellier), Hélène Guichard (Musée du Louvre, Département des Antiquités égyptiennes), Jean-Louis Podvin (Université Littoral Côte d’Opale, UR HLLI, EA 4030), Ghislaine Widmer (Université de Lille, UMR 8164 HALMA). Lieu de la manifestation : Centre Universitaire du Musée, ULCO, 34 Grande Rue, 62200 Boulogne-sur-Mer. Date de la manifestation : 20 et 21 mai 2021.
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